A l'ère du bruit, des statuts sponsorisés, du edge-rank, du buzz, des rescoops qui ne mentionnent pas les auteurs, j'ai décidé de faire le grand nettoyage dans mes sources d'information et de simplifier radicalement ma méthode de veille.

Car même avec les listes de Twitter, les pages de Facebook abonnées à des pages de thématiques similaires, j'en arrive au point où… j'exploooooose !!!

Avec quelques années (2 ou 3 à peine) de recul, je me rends compte que Facebook et Twitter sont les plus mauvais endroits qui soient pour faire de la veille technologique et concurrentielle.

Trop d'info tue l'info

  • Noyée sous les avalanches d'infos, statuts, tweets, stressée par peur de manquer quelque chose (la fameuse "Fear of Missing out"), j'ai l'impression que mon cerveau grouille d'infos et que mes journées et mes nuits ne sont plus qu'un long fleuve de tweets pas tranquilles.
  • L'info que je trouve sur les réseaux est souvent répétitive à cause des retweets, rescoops et autres outils de partage automatique (même info publiée sur 3 réseaux différents).
  • L'info sur mon mur personnel Facebook est creuse et inintéressante à 80%. Je sais, c'est pas sympa si vous êtes mes amis, mais dites-vous que vous faites certainement partie des 20% intéressants...
  • Facebook modifie les règles et pollue ma timeline avec des statuts sponsorisés, Twitter fait un peu pareil (heureusement moins) et l'ergonomie de Google + est incompréhensible.

Les réseaux, ces champions de l'éphémère

  • Pas de chance, j'ai raté le tweet annonçant la sortie d'un super article sur le blog de Vasnick. Dans 5 minutes, il sera déjà noyé sous 20 autres statuts.
  • J'essaie en vain de retrouver un ancienne parution sur une page Facebook (parfois même sur la mienne !) : il n'y a même pas d'outil de recherche !
  • Sur mon mur ou sur celui de ma page, ce qui est trop vieux disparait quand Facebook l'a décidé, point.
  • Seul Twitter permet de sauvegarder des tweets, encore un bon point pour le petit oiseau bleu !

Place au contenu de qualité !

Mes bonnes résolutions pour la veille d'Amarante :

  • Je me concentre sur quelques blogs (maximum 50), avec des auteurs de qualité, généreux, originaux, reconnus par leurs pairs.
  • Je classe ces blogs par thématique : référencement, e-mailing, jardinage, etc.
  • Je suis (du verbe suivre) ces 50 blogs au travers d'un agrégateur de contenu (Netvibes) ou, mieux, à travers une interface hyper-agréable comme Feedly (merci à C-marketing pour cet excellent conseil). Je n'ai pas besoin de répéter que je déteste Scoop-it, noir, compliqué, embrouillé.
  • Je dissocie mon temps de veille de mon temps de travail, ce qui rend mes journées plus efficaces. Concrètement, je lis mon "magazine" Feedly sur l'iPad, dans un fauteuil au coin du feu ou au jardin en gardant les poules (attention, réseau wifi nécessaire au poulailler pour lire les articles complets !).
 

Et mes publications sur les réseaux alors ???

  • Je partage au maximum un article par jour sur 3 réseaux (Twitter, page Google+ et page Facebook), en le commentant et en mentionnant soigneusement son auteur (avec son pseudo Twitter ou sa page Facebook selon le réseau). Ainsi, je fais plaisir à l'auteur et à ma communauté, que j'essaie de ne pas noyer sous l'info.
  • J'utilise surtout Facebook pour publier des informations amusantes, décalées, divertissantes, le plus souvent accompagnées d'une image. Facebook n'est pas un réseau pour partager sa veille, contrairement à Twitter et Google+.
  • Je ne stresse pas si je ne publie rien sur les réseaux pendant plusieurs jours. Ma communauté reviendra quand je publierai à nouveau régulièrement. Occasionnellement, en cas d'absence, j'utilise les outil de programmation quand ils existent (celui de Facebook et "clocktweets" pour Twitter).

Une formation pour mettre tout cela en pratique ?

Amaranthe aide les entreprises à utiliser au mieux les réseaux sociaux et le blog professionnel. Voyez notre planning de formations (une journée par thème, à Eghezée, au centre de la Belgique, PAF : 200 EUR HTVA).